Quand le Deux est en rivalité ; vrai ou fake ?
- 18 mai 2023
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juil. 2023
Quand le fake vient mettre fin au concept de vérité, il se passe quoi ?
Ce n'est pas que nous soyons stupides, c'est juste que nous sommes héritiers de vérités collectives qui ne fonctionnent plus, ce n'est pas moi qui le dis, c'est le monde qui le montre dans sa communication, mais également dans les relations, sur les RS, mais également entre nous...
Le monde en est le terrain de jeu, nous en sommes les acteurs autant que les victimes.
La plus limitante, pour ne pas dire destructrice de toutes ces "anciennes vérités", c'est de continuer à croire que les contraires sont opposés et donc de les mettre en rivalité.
!! Ne jamais critiquer le passé, mais le dé-passer ; aujourd'hui elle nous enferme dans des culpabilités et des sentiments d'insuffisance chroniques, puisque nous ne serons jamais que l'un.e ou l'autre, mais bien une alternance entre l'un et l'autre !!
À ce sujet, il serait intéressant de passer des lois des hommes et de re-définir plus précisément et plus intelligemment la justesse des lois du vivant, et ce de quoi elles sont dépendantes dans leur énergie vitale.
Car, ce n'est pas un problème d'amour, c'est dans la relation que tout se passe. Et lorsqu'elle se vit dans la dualité rivale, elle se "fake" elle-même.

La rivalité, c'est le seul modèle que nous connaissions jusqu'à présent (ego), alors qu'est-ce qu'est réellement la dualité ?
Il y a plusieurs sortes de rivalités à reconnaître,
Celle du juste et du faux, dite aussi celle de la morale qui consiste à choisir ce qui est bien/juste ou mal/faux.
’•Je dois être gentil pour être aimé
• Je dois faire juste
Celle du « j’aime » ou « j’aime pas », dite aussi celle de l’identification totale et inconsciente à nos modèles et à nos expériences
•J’aime pas le chocolat noir, j’aime pas la violence, j’aime pas le froid…
Celle du « je suis » ou « je ne suis pas », dite aussi celle du miroir qui se définit par rapport à nos copiés-collés (neurones miroirs) en imitation inconsciente
•Je ne suis pas nerveux et excité, je suis calme
•Je ne suis pas passif et en retrait, je suis énergique
Celle du « soit/soit », dite aussi celle de la rivalité qui pose un combat entre une qualité ou une autre, en rapport de force.
•Soit j’accepte, soit j’accepte pas ce comportement, cette idée, cette personne
À savoir qu’une qualité ne peut être ni négative ni positive puisqu’elle « qualifie » une chose, qu’elle lui donne sa spécificité. Chaque qualité est donc parfait, elle fait son job !
Le concept ? En choisissant l’une de ces qualités à la place de l’autre, en les opposant nous faisons – sans le savoir – la guerre à ce que nous ne voulons pas au lieu de faire la paix avec ce que nous voulons.
A la place de désirer, d’aduler, d’admirer une qualité, nous nous battons contre son opposé, nous donnons une énergie immense à empêcher ce qui ne devrait pas être, plutôt que d’accueillir ce que j’aimerais vivre, ce dont je désire faire l’expérience.
Ce devoir de « combats » en empêchements est à l’origine de toutes nos souffrances et la peur en est son maître. On l’a appelé au tout départ, le pécher… ce qui empêche
Encore une fois, le monde en fait le spectacle !
Mais comment on fait ?
Nous le savons déjà, nous en avons tous déjà la conscience, il est temps de laisser venir la conscience, elle est en train de descendre, elle nous devient accessible…
Donc, prendre conscience de la qualité de chaque principe, en reconnaissant que – par exemple – personne n’est ni gentil, ni méchant – mais bel et bien l’un et l’autre en alternance, et que cela est nécessaire pour ne pas entrer dans une gentillesse « sacrificielle » et « soumissionnelle » qui fait de moi une victime, ni dans une méchanceté « guerrière » qui fait de l’autre un bourreau.
Il en va de même dans toutes les autres rivalités citées ci-dessus
Mais à quoi ça sert ?
Naturellement, sans peine et sans aucun combat, à sortir de nos rivalités intérieures, et donc – en extensions – en finir avec nos rivalités extérieures.
Le monde est le résultat de nos humanités, et pas le contraire.
C’est donc par nous qu’il faut commencer, si l’on désire stopper les guerres et les souffrances. La terre nous a été promise, il est temps d’en prendre soin et d’en devenir les gardiens, pas les pilleurs.
À ce virage, à cette relation nouvelle,
Anne Yvonne
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