Saviez-vous que le désir est le point de départ de nos réalités individuelles ?
Mais qu'est-ce qu'est donc le désir ? Un outil de plaisir ? Une pulsion égotique, névrosée ? Une envie ? Une attirance ?
Son mystère est si grand que nous ne pouvons qu'effleurer sa véritable dimension, son mouvement, son élan spontané qui va vers... quoi ?
Spinoza propose au XVIIe siècle l'idée suivante :
Le désir ne serait-il pas l’essence de l’homme ?
Du latin desiderium, le désir en philosophie, désigne le mouvement qui, au-delà du besoin en tant que tel, nous porte vers une réalité que l’on se représente comme une source possible de satisfaction. Le désir se définit comme une tendance devenue consciente.
Que nous le sachions ou pas, ce sont nos désirs qui - en résonance, en réciprocité - sont à l'origine de ce qui va nous arriver !
Il est donc grandement temps de se pencher sur nos véritables désirs, d'apprendre à les laisser naître en conscience, de leur permettre de vibrer en consentement de soi et de les laisser résonner tout autour de nous afin de leur permettre de jouer la musique de nos vies.
Mais ne confondons pas nos désirs avec nos manques et nos envies, le désir n'a besoin de rien, il idéalise, il adore, il admire !
Le désir ne peut être qu'au service de la vie, de l'amour et de la joie... tout le reste est un empêchement à sa nature, un péché au sens original "qui empêche" et qui est à l'origine de la souffrance. Ce n'était donc pas lui le péché, au contraire !
Moins philosophiquement, ces petites vibrations ressenties lorsque le désir se pose sur quelque chose, sur quelqu'un ou sur un projet, ce sont comme des petites "cordes" de cet instrument de résonance qu'est notre corps.
Commencer à les accueillir, à ne plus en avoir peur, à les entendre, à les écouter plus attentivement et en jouer... c'est commencer à se reconnaitre auteur, compositeur et interprète de nos musiques de vie.
(à suivre)
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